Quittant mon ancien camps, délivrée de mes chaines
Ne plus me servir de mes armes, sans colères ni haines
Contre celles qui me ressemble, ceux dont je diffère
Contre ce monstrueux corps, aux cellules mortifères
Renoncer au combat par dignité et force courageuse
Retourner à la paix, nue, fragile et souvent amoureuse
La guerre continue par malheur, mais je n’y participe plus
Construisant après m’être reconstruite, ne m’opposant plus