Attendre la pluie
Retrouver l’ennuie
Oublier la douleur
Ressentir son odeur
Mois : juin 2022
Sonnet A
Je t’ai ouvert par mon cœur la porte de ton âme
Envahie depuis par notre souffrance partagée
Traumatisée soudain de ton absence éplorée
Animée du don de tes mots et de tristes larmes
Impatiente de nous revenir apaisée enfin
Malgré nos tristes colères prémisse aux calmants
Existante car enfin rescapée de sombres néants
Gardant pour toi mon amour ma flamme dans un couffin
Avec en mon cœur la perfide peur de te perdre
Regrettant de n’être si forte pour ne pas douter
Agité de l’attachement que nous n’aimons subir
Ne faudra-t-il point un jour finir par le détendre
Cruelle difficulté de t’aimer sans t’emprisonner
Et choisir de vivre au présent nos buts à venir
Si j’étais moi
Maintenant que le conditionnel est devenu passé,
qu’à présent je prépare mon futur
Le peu d’imparfait qu’il reste dans ma vie,
fait disparaitre le subjonctif de mon cœur.