Maintenant que le conditionnel est devenu passé,
qu’à présent je prépare mon futur
Le peu d’imparfait qu’il reste dans ma vie,
fait disparaitre le subjonctif de mon cœur.
Développeuse indépendante
Maintenant que le conditionnel est devenu passé,
qu’à présent je prépare mon futur
Le peu d’imparfait qu’il reste dans ma vie,
fait disparaitre le subjonctif de mon cœur.
L’entendre après tout ce temps est étrange, non pas qu’elle soit devenue une inconnue mais au contraire que rien n’ai changé alors que tout autour de nous et nous-même a été bouleversé.
Cela renforce ce sentiment d’un lien invisible qui nous dépasse, immuable, tenace et que nous cherchons parfois l’une et l’autre à tester dans ses limites alors qu’il n’en a pas.
Il me tarde de repartir, revenir, tout changer et poursuivre avec tendresse ce chemin que j’appréhende, espère et qui me révolutionne à chaque pas, arrêt et même chute.
Oui, il y aura encore des luttes, des conflits, de la colère en nous mais cela nous dépassera toujours.
Il faut en convenir, ce n’est pas cette individualité titubante qui nous dirige bien plus loin que le vents pourraient nous emporter.
Il me faut parler en ce soir de ma souffrance
Celle qui tel Job me fait regretter ma naissance
La perte d’un père, le mauvais amour d’une mère
Inconsolable à ne plus vouloir aimer, égoïsme amer
Ce mauvais corps que j’ai tenté d’élever, d’éduquer, changer
Espérant devenir méritante d’être aimée sans danger
Pourquoi me sentir maudite de ne pouvoir être désirable
Pourquoi me rapprocher de celles qui en son incapables
Pourquoi ne plus voir et entendre les chérubins du bonheur
Pourquoi perdre la foi et trouver l’oublie dans la torpeur
Je ne peux croire que cette main invisible soit incertaine
Mais que je sois inapte d’en comprendre ses chemins
Pourtant le monde m’émerveille de ses créations à dessein
D’y croiser des anges dont je suis si proche, si lointaine
Je suis pourtant créatrice, mes oeuvres sont légions
D’amour je me nourris, celui que je donne, que je mendie
Bien que transit de peur, il m’attire telle la torche brandie
Je laisse battre mon coeur, sur ton chemin sans directions
Je ne cherche qu’à être juste, libre et ouverte à ta parole
Qu’importe si elle ne me raisonne, c’est une bien belle obole
Quittant mon ancien camps, délivrée de mes chaines
Ne plus me servir de mes armes, sans colères ni haines
Contre celles qui me ressemble, ceux dont je diffère
Contre ce monstrueux corps, aux cellules mortifères
Renoncer au combat par dignité et force courageuse
Retourner à la paix, nue, fragile et souvent amoureuse
La guerre continue par malheur, mais je n’y participe plus
Construisant après m’être reconstruite, ne m’opposant plus
Il me reste encore de l’encre
Pour te dire que tu me manques
Même si mes larmes sont sèches
Elles n’effacent pas nos flèches
Aux notes pathétiques, choisir le bon mot
Nul recherche d’affection pour sécher mes maux
Offrir un coeur sans limite par pur bonté
La vrai beauté est là, nulle ambiguïté
Profiter des temps cléments de fausse grandeur
Renoncer aux dieux, sublime reine d’effroyeur
Mais qui ne sait donner ne saura que mendier
Car de même torpeurs tu devras t’amodier
Se laisser surprendre au matin
Oublier l’avenir incertain
Le meilleur est toujours à-venir
A pouvoir Aimer sans se retenir
J’ai ouvert par mon cœur la porte de ton âme
Envahie depuis de ta souffrance partagée
Traumatisée soudain de ton absence éplorée
Animée du don de tes mots et de tes larmes
Impatiente de pouvoir nous revenir apaisée enfin
Malgré nos colères ne comptant comme calmant
Existante car enfin rescapée de ce perfide néant
Quand la neige recouvre les larmes,
Quand le froid étourdi la peine,
Quand la nuit étouffe le silence
Il faut quoi qu’il arrive garder l’espoir